Le RCSP publie un livre blanc sur l’utilisation de la réalité étendue dans la formation policière et de la sécurité publique au Canada

Le Réseau canadien du savoir policier (RCSP) publie un livre blanc sur l’intégration des technologies de réalité étendue dans la formation policière et de la sécurité publique au Canada.

Au cours des quatre derniers mois, Drew Pitchforth, conseillère en innovation au sein du service d’innovation du RCSP, a dirigé une étude qui a mobilisé 33 services de police, académies de formation, établissements universitaires, établissements correctionnels et organismes de sécurité publique afin de recueillir des renseignements sur leur expérience avec les technologies de réalité étendue. Cela inclut les simulations sur écran, la réalité virtuelle, la réalité augmentée et la réalité mixte.

« Tout au long de ce projet, nous avons mené des consultations, organisé des groupes de discussion et recueilli des commentaires écrits auprès de représentants de toutes les provinces et d’organisations de tailles variées », explique Chantelle Ivanski, directrice de l’innovation au RCSP. « Cela nous a permis d’obtenir une perspective globale sur l’utilisation des technologies de réalité étendue à travers le Canada et d’identifier les principaux avantages et les défis rencontrés lors des étapes d’acquisition, de mise en œuvre et de formation. »

La technologie la plus couramment explorée ou déjà mise en œuvre pour la formation est la réalité virtuelle. Certaines organisations n’avaient pas encore envisagé l’utilisation des technologies de réalité étendue. Parmi celles qui l’ont adoptée, un petit nombre explorait également la formation en réalité augmentée et en réalité mixte.

Les services et organisations ayant adopté la formation en réalité virtuelle ont constaté cinq principaux avantages liés à la mise en œuvre de cette technologie :

• Compatibilité avec les équipements existants facilitant l’intégration
• Réduction des coûts liés au personnel, aux fournitures et aux installations
• Besoins d’espace minimaux et portabilité du système
• Options d’abonnement permettant des mises à jour régulières sans frais supplémentaires
• Fournisseurs réactifs améliorant l’expérience.

Cependant, plusieurs défis subsistent selon les participants à l’étude. Les obstacles à l’acquisition et au développement incluent des coûts initiaux élevés pour l’achat auprès de fournisseurs ou, en cas de développement interne, des investissements similaires en temps et en ressources financières.

Un autre défi concerne le manque de compatibilité entre les programmes de formation exigés par les provinces et les technologies utilisées pour la formation, ce qui peut créer des barrières. Enfin, des problèmes techniques persistent pour certains participants : difficultés avec les casques et la connectivité, problèmes de calibration, etc. Bien que la présence d’instructeurs compétents en technologie soit utile, voire nécessaire dans certains cas, ces problèmes peuvent toujours survenir.

« Globalement, nous avons constaté que la technologie de formation en réalité étendue constitue un excellent complément à l’enseignement en présentiel, mais que des obstacles et des défis demeurent pour certaines organisations, » affirme Ivanski. « Toutefois, les participants reconnaissent qu’il s’agit d’un outil précieux pour enrichir les programmes actuels et soutenir la formation traditionnelle, qui reste essentielle. »

Pour appuyer ce travail, le service d’innovation du RCSP en collaboration avec le sous-comité d’innovation du comité consultatif national du RCSP a mis sur pied un groupe de travail sur la réalité virtuelle. Ce groupe se réunit régulièrement et permet aux membres de partager leurs expériences et d’apprendre les uns des autres. Si vous souhaitez vous y joindre, écrivez à : communications@cpkn.ca.

Pour lire le rapport complet sur la réalité étendue, cliquez ici : Extending Reality: XR Applications In Canadian Police And Public Safety Training

Bien que l’identité des participants, des organisations et des fournisseurs consultés dans le cadre de l’étude soit gardée confidentielle, le service d’innovation tient à exprimer sa sincère gratitude à toutes les personnes et groupes ayant partagé leurs connaissances et leur expertise.